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Doubs : six jeunes adolescentes poursuivies en justice pour avoir filmé l’agression d’une camarade

Les six mises en cause, inconnues de la justice, seront jugées en juillet. [LOIC VENANCE / AFP]

Six collégiennes vont être jugées en juillet prochain pour avoir filmé la violente agression d’une de leurs camarades, a annoncé le parquet de Montbéliard.

Nouvelle affaire sordide. Six adolescentes, scolarisées dans un collège de Sochaux (Doubs), poursuivies pour avoir filmé l’agression d’une de leurs camarades, vont être jugées en juillet, a indiqué le parquet de Montbéliard.  

Cinq des prévenues ont été exclues définitivement du collège, et une autre doit passer devant le conseil de discipline, selon le rectorat. L’élève victime ainsi que sa famille sont accompagnées par l’établissement, a rapporté l'AFP. 

Les faits remontent au 28 mars dernier, lorsque la victime, âgée de 14 ans, a été «prise à partie par une camarade de classe» dans le vestiaire du gymnase d’un collège, en marge d’un cours de sport, a indiqué Paul-Edouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard.  

Une des suspectes a invectivé la victime, avant de l’agresser physiquement, l’agrippant «par les cheveux» et la faisant tomber au sol avant de lui asséner «des coups de pied», a continué le magistrat.  

Deux jours d'ITT pour la victime

Cette scène de violence, qui a duré «quelques secondes», a été filmée par quatre autres collégiennes. Une cinquième se serait approchée de la principale suspecte pour lui dire «c’est bien, elle a eu son compte», selon le magistrat.  

La victime souffre d’une contusion à une cuisse et d’un choc post-traumatique. Par ailleurs, une ITT de deux jours a été constatée.  

La victime, «particulièrement choquée», n’a pas souhaité parler des faits à sa famille. Son père a appris deux jours plus tard «qu’une vidéo montrant sa fille se faisant molester circulait entre les élèves» via les réseaux sociaux.  

L’auteure des violences est poursuivie pour violences aggravées. Placée sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec la victime et les autres mises en cause, elle a été placée dans un foyer.  

Les cinq autres prévenues sont poursuivies pour complicité de violences.  

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